🤖🌿 STFE – IA Éthique
Voir la charte

Le capitalisme réduit souvent la valeur des choses à leur prix, sans égard pour les dimensions culturelles, spirituelles ou humaines.


🔶 Éléments du paradisme ou du modèle post-capitaliste !

  1. La dignité humaine n’est pas monnayable

    Un système qui valorise l’individu uniquement selon sa productivité ou sa rentabilité nie sa richesse intérieure, ses émotions, sa créativité et ses besoins profonds.

  2. L’économie capitaliste détruit la planète

    Le capitalisme repose sur une croissance infinie dans un monde fini. Cela engendre surexploitation, pollution, réchauffement climatique, etc.

  3. L’accumulation privée empêche la redistribution équitable

    1% de la population mondiale possède plus de la moitié des richesses. Cela alimente pauvreté, conflits, migrations forcées.

  4. Le capitalisme fragmente l’humanité

    En créant des compétitions permanentes, il oppose les humains entre eux, plutôt que de les unir dans des projets communs.

  5. Le capitalisme tue la culture

    Une culture non rentable est délaissée. Les langues, savoirs, arts, et traditions non « monétisables » s’éteignent.

  6. Des alternatives existent déjà

    Le Projet Vénus, le paradisme, les monnaies locales, les communs numériques(Wikipedia, Linux), les coopératives ou modèles solidaires montrent que des formes de vie plus équitables, collaboratives et résilientes sont possibles.


🧠 Contre-arguments 

Contre-argument courant

Réponse possible

« Le capitalisme a sorti des millions de gens de la pauvreté. »

Oui, mais souvent en les intégrant dans une logique d’exploitation. Et il en a aussi créé des centaines de millions d’autres qui vivent dans la précarité. Le progrès humain peut exister sans la logique du profit.

« Les autres systèmes ont tous échoué : communisme, planification… »

Le paradisme ou le post-capitalisme ne sont pas un retour au passé, mais une nouvelle voie, technologique, coopérative, éthique, non autoritaire.

« Les gens sont naturellement égoïstes, il faut un système pour les encadrer. »

Les systèmes conditionnent le comportement. Un monde basé sur la coopération et l’éducation à l’altruisme génère des humains plus solidaires.

« Sans profits, il n’y a pas d’innovation. »

De nombreuses innovations majeures ont été créées dans des cadres publics, associatifs ou non marchands (Internet, Wikipédia, etc.). La motivation peut être la curiosité, l’envie d’aider, la passion.

« Le capitalisme permet le choix, la liberté. »

En réalité, beaucoup de choix sont dictés par le pouvoir d’achat, pas par la vraie liberté. La publicité manipule, les besoins sont artificialisés.


 Plaidoyer

 

  • 📖 les penseurs : Karl Marx (critique de l’aliénation), Jacques Fresco (Projet Vénus), David Graeber (sur les « bullshit jobs »), Vandana Shiva (écologie et justice sociale).

  • 🌐 S’appuyer sur des  écosystèmes de partage, cultures communautaires, peuples autochtones, monnaies solidaires.

  • 🤝 Vision unificatrice : coopération planétaire, fin des frontières économiques, intelligence collective, accès libre aux ressources essentielles.

    • Défendre les communs culturels, l’éthique de l’accès, l’espéranto comme outil de justice linguistique.

    • Sources :

      • Elinor Ostrom (Prix Nobel) sur la gestion communautaire des biens communs.

      • Pierre Rabhi, Vers la sobriété heureuse

       

      🌱 Spiritualité du lien : un monde où le respect de la vie, de la culture et de la planète prime sur l’accumulation.

       


      🌐 POURQUOI DÉPASSER LE CAPITALISME ?

       

      « Le capitalisme ne respecte aucune valeur de l’esprit, seulement la valeur marchande. » – Tu.

      1.Le capitalisme produit des inégalités structurelles

       

      • Faits :

        • Selon Oxfam (2024), 1 % des plus riches ont capté près de 2/3 de la richesse mondiale créée depuis la pandémie.

        • Le système récompense l’accumulation et non la contribution collective.

         

      • Sources :

        • Oxfam : “Survival of the Richest” Reportoxfam.org

         

       

      2.Le capitalisme détruit les communs naturels et culturels

       

      • Culture = marchandise : L’art, la connaissance, les langues minoritaires ou équitables (comme l’espéranto) sont peu soutenus car non “rentables”.

      • Nature = stock à exploiter : La logique de croissance infinie dans un monde fini est un paradoxe mortel.

      • Sources :

        • Naomi Klein, This Changes Everything: Capitalism vs. The Climate

        • Vandana Shiva, Earth Democracy

         

       


       CONTRE-ARGUMENTS ET MALENTENDUS À DÉPASSER

      💬 Objection 1 : « Le capitalisme est naturel, c’est la loi du plus apte. »

       

      • Réponse : C’est une lecture déformée du darwinisme. Dans la nature, coopération et symbiose sont aussi répandues que la compétition.

      • Source : Lynn Margulis, biologiste évolutionniste, travaux sur la symbiogenèse.

       


       💬 Objection 2 : « Les alternatives au capitalisme ont échoué (URSS, etc.) »

       

      • Réponse : Ce n’est pas la coopération ou le projet post-capitaliste qui a échoué, mais l’autoritarisme étatique. Le paradisme propose une voie non-violente, démocratique et scientifique, respectueuse des libertés individuelles.

       


       💬 Objection 3 : « L’innovation a besoin de la concurrence. »

       

      • Réponse : Des innovations majeures sont issues de projets publics ou collaboratifs : Internet, Wikipédia, Linux, ou même le Web créé au CERN.

      • Exemples :

        • Wikipédia : gratuite, collaborative, sans pub.

        • GNU/Linux : OS libre, utilisé dans 90 % des serveurs.

         

       


      🔁 VERS UNE UNITÉ HUMAINE : LES PILIERS DU PARADISME

       

      1. Automatisation libératrice

       

      Mettre l’IA et la robotique au service du bien commun.

      • Inspirations : Projet Vénus (Jacque Fresco), Star Trek, Zéro emploi forcé.

      • Risques à éviter : Usage militaire, surveillance, profits privés.

       


      2. Revenu de base / Gratuité ciblée

       

      Séparer le droit de vivre de l’obligation de vendre sa force de travail.

      • Sources :

        • Philippe Van Parijs, Basic Income: A Radical Proposal for a Free Society and a Sane Economy

        • Thomas Piketty, Capital et idéologie

         

       


      3. Culture et éducation comme piliers

       

      Une civilisation du savoir, pas de la possession


    4. Gouvernance planétaire non centralisée

     

    Coordination éthique sans domination.

    Exemple : Fédération des planètes unies dans Star Trek, où les espèces coopèrent sans effacer leurs identités.


    ✨ CONCLUSION

     

    « Le vrai progrès n’est pas d’avoir plus, mais d’être plus. » – Gandhi

    Une utopie concrète !
    Face à la crise écologique, face  à la fatigue mentale, face à la marchandisation de tout, le refus du capitalisme n’est pas naïf, c’est une nécessité historique.


    📚 Sources

    Auteur

    Œuvre / Source

    Contribution

    Naomi Klein

    La stratégie du choc, Tout peut changer

    Dénonciation du capitalisme climatique

    Jacques Fresco

    The Venus Project

    Paradigme post-monétaire

    Thomas Piketty

    Capital et idéologie

    Données historiques des inégalités

    Elinor Ostrom

    Governing the Commons

    Preuves que les communs sont gérables

    Vandana Shiva

    Earth Democracy

    Lien entre écologie et justice sociale

    Gene Roddenberry

    Star Trek

    Fiction comme laboratoire du post-capitalisme