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Déclaration fondatrice de l’Êtrisme – Manifeste de principes
🌟 Préface – Hommage à Gene Roddenberry
Je rends hommage à Gene Roddenberry, créateur de Star Trek, dont la vision d’un futur fondé sur la paix, la coopération et la dignité humaine a profondément inspiré ma pensée.
Grâce à son œuvre, et à celles et ceux qui l’ont prolongée, j’ai pu développer ce que j’appelle aujourd’hui l’Êtrisme : une société de l’Être, où chacun contribue librement au bien commun et où la vie sous toutes ses formes est respectée.
Mon respect va à Gene Roddenberry, à son équipe et à la Fédération des Planètes Unies qu’il a imaginée. Leur héritage est une source inépuisable d’inspiration et une boussole éthique pour l’humanité.
Que l’Êtrisme soit vu comme un prolongement vivant de cette espérance : passer de la société de l’Avoir à la société de l’Être, ensemble.
Préambule
Nous, signataires et promoteurs de l’Êtrisme, affirmons que l’humanité et toutes les formes de vie méritent dignité, respect et soin. L’Êtrisme propose une orientation sociale et éthique : privilégier l’Être (l’épanouissement, la contribution, la solidarité) plutôt que l’Avoir (l’accumulation, la hiérarchie, l’exploitation). Inspiré par l’esprit fédératif (tel que représenté par la Fédération dans Star Trek), l’Êtrisme est un cadre ouvert, non dogmatique, fondé sur l’inclusion, la responsabilité et la préservation de la vie.
Article 1 — Finalité
L’Êtrisme vise à promouvoir :
– l’épanouissement individuel dans le respect collectif
– la contribution volontaire au bien commun
– la protection et l’épanouissement de toutes les formes de vie et des écosystèmes
- l’accès universel aux ressources nécessaires à la vie et à la connaissance.
Article 2 — Valeurs fondamentales (inviolables)
1. Dignité et égalité : aucun être n’est supérieur à un autre.
2. Respect de la vie : toute forme de vie mérite considération et protection.
3. Solidarité : la coopération prime sur l’exploitation.
4. Liberté responsable : liberté individuelle accompagnée de responsabilité envers autrui et la planète.
5. Transparence et redevabilité : décisions publiques documentées, accessibles et réversibles.
Article 3 — Clause anti-dérive (clause de non-instrumentalisation)
1. Interdiction absolue : l’Êtrisme ne peut en aucun cas être invoqué pour justifier la suppression, la discrimination, la hiérarchisation ou la domination d’individus, de groupes, d’espèces ou de peuples.
2. Nullité : toute doctrine, politique, discours ou pratique se réclamant de l’Êtrisme pour établir une suprématie, une purification, une hiérarchie raciale, ethnique, biologique, cognitive ou autre est nulle et contraire à la Déclaration.
3. Sanction : les organisations, personnes ou plateformes qui instrumentaliseraient l’Êtrisme à des fins d’exclusion ou de violence s’exposent à un jugement éthique public, à des mesures de retrait d’accréditation communautaire et à la saisine des autorités compétentes.
Article 4 — Principes opérationnels
1. Égalité d’accès : les ressources, l’éducation et les technologies recommandées par l’Êtrisme doivent rester accessibles à tous.
2. Refus de l’élitisme technologique : les avancées ne doivent pas être réservées à une élite mais servir l’intégralité de la communauté.
3. Non-instrumentalisation de la science : toute recherche sous étiquette “Êtriste” doit respecter des chartes éthiques publiques.
4. Interdiction des pratiques coercitives : surveillance, coercition, sélection ou expérimentation non consentie sont incompatibles.
Article 5 — Gouvernance et transparence
A. Conseil Éthique Fédératif (CEF) — organe indépendant : évalue les pratiques, statue sur les abus, émet des avis publics.
B. Registre Public : toute initiative se réclamant de l’Êtrisme doit publier ses objectifs, financements et impacts.
C. Procédure de signalement et de sanction : accessible, protégée et publique.
D. Révision régulière : consultation ouverte tous les 3 ans.
Article 6 — Éducation et culture comme rempart
Former à la pensée critique, à l’histoire des récupérations idéologiques, à l’éthique et au droit international.
Campagnes publiques pour clarifier la différence entre “être” et “supériorité”.
Article 7 — Ancrage juridique et droits fondamentaux
Reconnaissance de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des conventions protégeant la biodiversité.
Respect des droits fondamentaux : non-discrimination, liberté d’opinion, intégrité physique.
Article 8 — Usage du langage
Éviter tout vocabulaire pouvant prêter à interprétation hiérarchique (“pur”, “supérieur”, “élu”).
Favoriser un vocabulaire centré sur la contribution, le soin, la responsabilité et l’échange.
Article 9 — Clause de révocation
Toute structure ou individu usurpant l’appellation Êtrisme à des fins contraires à la Déclaration sera publiquement révoqué et signalé.
Article 10 — Engagement public minimal
Chaque organisation ou projet souhaitant se réclamer de l’Êtrisme signe un Code d’engagement public :
– respect de la Déclaration,
– soumission au CEF,
– transparence financière,
– interdiction d’exclusion violente.
Conclusion
L’Êtrisme est une proposition pour une société centrée sur l’Être, la contribution et le soin. Pour qu’il reste ce qu’il doit être — une force d’émancipation et non d’oppression — il doit être protégé par des principes explicites, des institutions de veille et un engagement collectif.
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