L’utopie de Thomas More : L’imaginaire humaniste et la politique

L’utopie de Thomas More : L’imaginaire humaniste et la politique

L’utopie
ou Le Traité de la meilleure forme
de gouvernement (1516)

 

Le terme d’utopie naît avec l’ouvrage de Thomas More publié en 1516 : Utopie, traité sur la meilleure forme de république et sur une île nouvelle. En publiant ce petit livre, Thomas More, haut dignitaire de la cour d’Angleterre, fonde un genre nouveau, au croisement de la littérature, de la politique et de la philosophie.

L’ouvrage se présente comme un dialogue, dont le personnage principal est un voyageur fictif, un compagnon d’Amerigo Vespucci qui aurait poursuivi l’exploration des îles du Nouveau Monde. Au livre premier, il développe une critique sévère de l’Angleterre de l’époque. Au livre II, il décrit les institutions, le mode de vie et l’histoire des habitants heureux de l’île d’Utopie.

La nouveauté de l’ouvrage tient à ce que cette société idéale est, ici-bas, l’œuvre des hommes eux-mêmes : les Utopiens sont des hommes comme les autres. S’ils sont parvenus à chasser les maux et les vices, c’est simplement en construisant une autre organisation sociale. Au 18e siècle, des dizaines d’œuvres reprennent ce modèle pour imaginer des sociétés idéales.

Un incontournable, un livre fondanteur à lire impérativement !

Chancelier du roi Henri VIII, Thomas More se désole des moeurs de son temps : corruption, abus, racket sont monnaie courante dans une société féodale sur le déclin. Il rêve d’un autre monde, d’une république exemplaire, où la propriété individuelle et l’argent seraient abolis et les citoyens gouvernés par la raison et la vertu… Publié en 1516, ce texte brosse le tableau d’une société anglaise décadente pour mieux introduire le lecteur à un univers débarrassé des faux-semblants et de l’injustice. Rêve de philosophe ou de fou, l’île d’Utopie fascine par son projet égalitaire, dont la réalisation est aussi séduisante que les dérives dangereuses.

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