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🖖 De la Société des Nations à la Fédération des Planètes Unies 🖖
Introduction : l’évolution vers la paix mondiale
Depuis plus d’un siècle, l’humanité cherche à bâtir des institutions capables de garantir la paix et la coopération. Après l’échec de la Société des Nations, l’ONU a pris le relais en 1945 avec des moyens renforcés. Pourtant, les failles de ce système persistent.
À travers l’imaginaire de Star Trek, la Fédération des Planètes Unies propose une utopie juridique et politique, qui peut servir de miroir critique à nos institutions réelles.
Cet article propose un voyage : de l’histoire réelle (SDN, ONU), à l’analyse critique, puis à la projection utopique.
Depuis 1919, l’humanité expérimente des formes d’organisation internationale — de la Société des Nations à l’Organisation des Nations unies — pour limiter la guerre et organiser la coopération. Cet article retrace ces étapes, identifie les faiblesses institutionnelles qui ont freiné la prévention des conflits (ex. : absence de pouvoir contraignant, droit de veto), puis propose, à la manière d’une réflexion spéculative éclairée, ce que pourrait être une transition vers une gouvernance planétaire plus efficace, inspirée par les idéaux (et les limites) de la fiction : la Fédération des Planètes Unies. Nous distinguerons nettement les faits historiques, les analyses politiques et les scénarios prospectifs.
🌍 La Société Des Nations 🌍
De Genève à Alpha du Centaure, voyage dans les espoirs de paix mondiale, entre histoire réelle et utopie trekkienne.

* Archives photographiques League of Nations / UN Geneva (Palais des Nations, collections photo). (archives.ungeneva.org, libraryresources.unog.ch)
« Ce que nous appelons la Société des Nations n’est que l’embryon d’une organisation mondiale de paix. »
Une paix pour tous ?
Depuis un siècle, l’Humanité rêve de paix durable. Des ruines de la Première Guerre mondiale naquit la Société des Nations (SDN), premier jalon vers un ordre mondial fondé sur la coopération plutôt que la conquête. Puis vint l’Organisation des Nations Unies (ONU), gardienne imparfaite mais essentielle d’une paix précaire entre les puissances. Pourtant, ces institutions n’ont jamais réellement concrétisé l’idéal d’un monde régi par la justice, la solidarité et le dépassement des intérêts nationaux.
À travers le prisme de Star Trek, une question se pose : et si la Fédération des Planètes Unies représentait la suite logique — et possible — de cette quête universelle ? Une forme accomplie d’union planétaire, non imposée par la force mais choisie par la raison et le cœur. Cet article propose une traversée historique et imaginaire, de Genève à Alpha du Centaure, pour mieux comprendre où nous allons, et où nous pourrions aller.
La SDN
San Francisco Conference & Signing of the UN Charter (26 juin 1945). (media.un.org)
Introduction:
La Société des Nations (SDN ou SdN1) était une organisation internationale établie par le traité de Versailles en 1919, et dissoute en 1946. Ce même traité est élaboré au cours de la conférence de paix de Paris, pendant laquelle est signé le Covenant ou le Pacte qui établit la SDN, afin de préserver la paix en Europe après la fin de la Première Guerre mondiale. Basée à Genève, dans le palais Wilson puis le palais des Nations2, elle est remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies, qui reprend un certain nombre de ses agences. Le principal promoteur de la SDN est le président des États-Unis Woodrow Wilson. Le dernier des dits Quatorze points de Wilson de qui préconise une association des nations constitue la base politique officielle. Toutefois, le Sénat américain, en s’opposant à la ratification du Traité de Versailles, vote contre l’adhésion à la Société des Nations et les États-Unis n’en font pas partie.
Les Origines : la naissance de la SDN


Aux xviiie et xixe siècles, des sociétés pour la paix se créent à New York, Londres et Genève. En 1892, on crée à Berne le Bureau international de la paix qui reçoit le prix Nobel de la paix en 1910.
I. La Société des Nations : ambitions, réussites, et limites
La Société des Nations (SDN), créée en 1919 après la Première Guerre mondiale, avait pour but de maintenir la paix. Mais elle souffrait de deux handicaps majeurs :
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l’absence de certaines grandes puissances (comme les États-Unis),
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et l’absence de moyens coercitifs.
Ses échecs les plus emblématiques :
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Mandchourie (1931) : le Japon envahit la Chine, la SDN condamne mais n’agit pas.
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Éthiopie (1935) : l’Italie de Mussolini attaque, malgré un embargo inefficace.
Ces crises minèrent sa crédibilité et préparèrent son effacement face à la Seconde Guerre mondiale.
Ces crises illustrent la lenteur des procédures et l’absence de mécanismes coercitifs au sein de la SDN, révélant ses limites structurelles malgré ses ambitions de paix.
Fin de la guerre
En 1917, les Allemands, sachant l’arrivée des troupes américaines proche, décident de concentrer leurs efforts à l’ouest, pour gagner la guerre avant que les renforts alliés ne débarquent. En , le général allemand Erich Ludendorff attaque la Picardie et ouvre une brèche entre les armées française et britannique. Les alliés créent pour la première fois un commandement unique confié le 26 mars au maréchal Ferdinand Foch. En mai, les Allemands parviennent jusqu’à la Marne et menacent Paris, mais Ludendorff ne peut pas profiter de ce succès, faute de réserves. Les troupes des États-Unis ont donc le temps de débarquer et contribuent à repousser les Allemands. Les Italiens obtiennent en 1918 la capitulation de l’Autriche, alors que les troupes alliées réunies à Salonique forcent la Bulgarie puis l’Empire ottoman à demander l’armistice. L’Allemagne capitule le .
Traité de Versailles
Le traité de Versailles met fin à la Première Guerre mondiale. Il est signé le au château de Versailles entre l’Allemagne et les Alliés. Bien que cette conférence réunisse 27 États (vaincus exclus et, en réalité, 32, le Royaume-Uni parlant au nom du Canada, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, de la Nouvelle-Zélande et de l’Inde), les travaux sont dominés par une sorte de directoire de quatre membres : Georges Clemenceau pour la France, David Lloyd George pour le Royaume-Uni, Vittorio Emanuele Orlando pour l’Italie et Woodrow Wilson pour les États-Unis.
Les sanctions prises sont extrêmement dures pour les vaincus :
- démilitarisation des environs du Rhin ;
- dissolution de l’Autriche-Hongrie ;
- reconstitution de la Pologne, au détriment notamment de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie ;
- perte des colonies au profit des vainqueurs ;
- responsabilité totale des dégâts de la guerre et devoir de remboursement ;
- occupation de certains territoires allemands par les Alliés ;
- restitution de l’Alsace-Lorraine à la France et détachement de la Sarre qui est soumise pour 15 ans au contrôle du conseil de la SDN.
Rôle des États-Unis
Dans un programme en quatorze points, le président américain Woodrow Wilson propose la création d’une Société des Nations qui doit garantir la paix mondiale6. Le projet est relativement mal accueilli en France à cause de la modération des États-Unis envers les nations vaincues lors de l’élaboration du traité de Versailles. Cependant, le président du Conseil Georges Clemenceau accepte d’adhérer à la Société, car il comprend que, de cette manière, il obtient le consentement des États-Unis sur ses exigences envers l’Allemagne. Wilson essuie un grave échec lorsque le Congrès américain refuse d’adhérer à la SDN par tradition isolationniste vis-à-vis de l’Europe7. Les États-Unis n’en seront jamais membres8.
Quatorze points de Wilson
- fin de la diplomatie secrète
- liberté de navigation sur les mers
- suppression des barrières économiques et égalité commerciale pour toutes les nations
- réduction des armements
- arrangement sur les questions coloniales en tenant compte des intérêts des populations concernées
- évacuation de la Russie et possibilité pour les Russes de choisir librement leur gouvernement
- évacuation et restauration de la Belgique
- libération du territoire français et retour de l’Alsace-Lorraine à la France
- rectification des frontières italiennes selon le principe des nationalités
- autonomie des peuples d’Autriche-Hongrie
- évacuation de la Roumanie, de la Serbie et du Monténégro ; libre accès à la mer pour la Serbie
- autonomie des peuples non-turcs de l’Empire ottoman ; liberté de passage dans les détroits vers la mer Noire
- création d’une Pologne indépendante avec accès à la mer
- création d’une association des nations pour garantir l’indépendance et les frontières des États
Négociations sur « l’égalité des races »
La délégation japonaise défend l’inscription du principe de « l’égalité des races » dans le pacte de la SDN mais doit faire face à la ferme opposition de l’Australie, et dans une moindre mesure des États-Unis et du Royaume-Uni. Tout au long des débats, la presse américaine et britannique critique vivement le Japon, accusé de vouloir faciliter l’émigration de ses ressortissants9.
Au contraire, ces discussions suscitent l’espoir des populations subissant des mesures de discrimination ou de ségrégation raciale, notamment afro-américaine. L’intellectuel noir américain William Edward Burghardt Du Bois considère le Japon comme un acteur de la revanche des peuples de couleur : « Étant donné que les Africains noirs, les Indiens bruns et les Japonais jaunes se battent pour la France et l’Angleterre, il serait possible qu’ils sortent de ce désordre sanglant avec une nouvelle idée de l’égalité essentielle des hommes »9.
Pacte de la Société des Nations
Le pacte de la Société des Nations est rédigé du au à l’Hôtel de Crillon à Paris pendant la conférence de la paix de 1919. Il règle les rapports entre les États membres.
La SDN a trois buts fondamentaux :
- faire respecter le droit international, avec la CPJI (Cour permanente de justice internationale)
- abolir la diplomatie secrète,
- résoudre les conflits par arbitrage.
Organisation de la SDN

La Société regroupe à l’origine 45 pays, dont 26 non européens. Par la suite, le nombre de pays membres passe temporairement à 60 ( à ).
Secrétariat et Assemblée
Le personnel du secrétariat était responsable de préparer l’ordre du jour pour le Conseil et l’Assemblée et d’éditer les comptes-rendus des réunions et rapports sur les sujets courants, agissant en fait comme des fonctionnaires de la Société. Le secrétariat est organisé en sections et emploie plusieurs centaines de collaborateurs et experts.
Conseil
Le Conseil de la Société des Nations avait autorité pour traiter de toute question affectant la paix du monde. Sa composition fut d’abord de quatre membres permanents (le Royaume-Uni, la France, l’Italie et le Japon) et quatre membres non permanents, élus par l’Assemblée générale pour une période de trois ans. Les quatre premiers membres non permanents étaient la Belgique, le Brésil, la Grèce et l’Espagne. Les États-Unis, étaient censés être le cinquième membre permanent, mais le sénat des États-Unis, dominé par les Républicains après les élections de 1918, vota contre la ratification du traité de Versailles, empêchant de ce fait la participation du pays à la SDN, et traduisant la tentation isolationniste des Américains. Source conseilSuccès de la SDN
La SDN fut généralement accusée d’avoir failli à sa mission. Cependant, elle eut des succès significatifs dans un certain nombre de territoires.
Îles Åland
Les Åland représentent un ensemble d’à peu près 6 500 îles situées à mi-distance de la Suède et de la Finlande. Les habitants sont exclusivement de langue suédoise, bien que la Finlande – alors sous domination Russe – en obtînt la souveraineté au début des années 1900. À compter de 1917, la plupart des résidents souhaitèrent que les îles deviennent une région suédoise. La Finlande, devenue indépendante, s’y opposa. Le gouvernement suédois souleva la question devant la SDN en 1921. Après une réflexion approfondie, la Société jugea, le , que les îles devaient être finlandaises tout en disposant d’un gouvernement autonome, évitant une guerre potentielle entre les deux pays.
Albanie
La frontière entre l’Albanie et le royaume de Yougoslavie était restée sujet de controverse après la conférence de paix de Paris en 1919, les forces yougoslaves occupant une partie du territoire albanais. Après des affrontements avec les tribus albanaises, les forces yougoslaves pénétrèrent plus avant les territoires. La Société envoya une commission composée de représentants des divers pouvoirs régionaux. La commission statua en faveur de l’Albanie et les forces yougoslaves se retirèrent en 1921, non sans avoir protesté. La guerre fut à nouveau évitée.
Autriche et Hongrie
À la suite de la Première Guerre mondiale, l’Autriche et la Hongrie durent faire face à une banqueroute résultant du démantèlement de leur territoire et des très importantes réparations de guerre qu’elles durent payer. La Société mit en place des prêts pour les deux nations et envoya des commissaires pour en surveiller la dépense. Dans le cas autrichien, elle déploya une aide internationale de grande ampleur, et poussa Vienne à réformer son système économique pour stabiliser son budget. Ces actions mirent l’Autriche et la Hongrie sur la voie du rétablissement économique.
Haute-Silésie
Le traité de Versailles avait demandé qu’un référendum fût organisé en Haute-Silésie afin de déterminer si le territoire devrait être rattaché à la république de Weimar (Allemagne) ou à la république de Pologne. Une répression brutale et la discrimination contre les Polonais amenèrent à des émeutes et par la suite aux deux premiers soulèvements en Silésie (1919 et 1920). Lors du référendum, approximativement 59,6 % des voix (autour de 500 000 personnes) furent favorables au rattachement à l’Allemagne. Ce résultat conduisit au troisième soulèvement en 1921. La SDN fut invitée à régler la question. En 1922, une enquête de six semaines constata que le territoire devrait être découpé en deux. La décision fut acceptée par les deux camps et par la majorité des habitants.
Memel
La ville portuaire de Memel (maintenant Klaipėda) et la région avoisinante du territoire de Memel furent placées sous le contrôle de la SDN à la fin de la Première Guerre mondiale et fut gouvernée par un général français pendant trois ans. Bien que la population fût majoritairement allemande, le gouvernement lituanien revendiqua le territoire et ses troupes l’envahirent en 1923. La Société choisit de céder le territoire entourant Memel à la Lituanie, mais déclara que le port devrait rester zone internationale, ce qu’accepta la Lituanie. Cette décision pourrait être vue comme un échec (la SDN ayant réagi passivement à l’utilisation de la force), mais le règlement de la question sans grande effusion de sang significative fut un résultat favorable de la Société.
Différend gréco-bulgare
Après un incident de frontière entre sentinelles grecques et bulgares en 1925, les troupes grecques envahirent leur voisine. La Bulgarie ordonna à ses troupes de n’offrir qu’une résistance symbolique, faisant confiance à la Société pour régler le conflit. La SDN a en effet condamné l’invasion grecque, et réclamé à la fois le retrait des troupes grecques et une compensation à la Bulgarie. La Grèce s’y est conformée, mais s’est plainte de la disparité de traitement avec l’Italie (voir plus loin : l’incident de Corfou).
Sarre
La Sarre était une province formée de parties de territoire de la Prusse et du Palatinat rhénan. Elle fut créée et placée sous le contrôle de la SDN après le Traité de Versailles. Un plébiscite (référendum) devait être organisé après quinze ans pour déterminer si la région devait appartenir à l’Allemagne ou à la France. À ce référendum, organisé en 1935, 90,3 % des votes furent favorables au retour de la Sarre à l’Allemagne.
Mossoul
La Société a résolu en 1926 un conflit entre l’Irak et la Turquie à propos du contrôle de l’ancienne province ottomane de Mossoul. Selon le Royaume-Uni, qui avait reçu de la Société un Mandat « A » sur l’Irak en 1920 et de ce fait représentait l’Irak pour ses affaires étrangères, Mossoul avait appartenu à l’Irak. D’un autre côté, la république turque nouvellement créée revendiquait la province comme son centre historique.
Un comité de trois personnes fut envoyé par la SDN dans la région en 1924 afin d’étudier ce cas et recommanda, en 1925, que la région fût rattachée à l’Irak, sous la condition que le Royaume-Uni conservât son mandat sur l’Irak pour une période de 25 années afin d’assurer les droits autonomes de la population kurde.
Le Conseil de la Société des Nations adopta la proposition et décida le d’attribuer Mossoul à l’Irak. Bien que la Turquie eût accepté l’arbitrage de la Société dans le Traité de Lausanne de 1923, elle rejeta sa décision. Toutefois, les Britanniques, l’Irak et la Turquie signèrent un traité le qui, dans ses grandes lignes, reprenait la décision du Conseil de la SDN, attribuant également Mossoul à l’Irak.
Sandjak d’Alexandrette
Sous la supervision de la SDN, le sandjak d’Alexandrette avait été dévolu au mandat français de Syrie. Après de nombreux troubles et contestations entre la minorité turque et la Syrie, une résolution de la Société pousse la France, mandataire, à accorder en son autonomie. Rebaptisé Hatay, le sandjak proclama son indépendance et fonda la république de Hatay en , après les élections du mois précédent. Elle fut plus tard annexée par la Turquie en 1939.
Liberia
À la suite de rumeurs de travail forcé au Liberia, pays africain indépendant, la Société lança une enquête à ce sujet, en particulier concernant les allégations de travail forcé dans les plantations gigantesques de caoutchouc de Firestone dans le pays. En 1930, un rapport de la Société impliqua de nombreux fonctionnaires du gouvernement dans la vente de main-d’œuvre, conduisant à la démission du président Charles D. B. King, de son vice-président et nombreux autres fonctionnaires du gouvernement. La SDN poursuivit en menaçant d’établir une tutelle sur le Liberia à moins que des réformes soient réalisées, ce qui devint l’objectif principal du président Edwin Barclay.
Guerre colombo-péruvienne de 1932-1933
La guerre colombo–péruvienne, survenue entre 1932 et 1933, est un contentieux territorial concernant le « trapèze » de Léticia, zone d’une superficie de 10 000 km2, située en Colombie. Après de violents affrontements, c’est la médiation de la Société des Nations qui mit fin au conflit et conduit les deux parties à signer un traité de paix.
Autres succès
La SDN combattit[Comment ?] également le trafic international d’opium et l’esclavage sexuel et aida à soulager la situation difficile des réfugiés, spécialement en Turquie en 1926. Une de ses innovations dans le domaine fut la création, en 1922, du passeport Nansen, qui fut la première carte d’identité internationalement reconnue pour les réfugiés apatrides. Beaucoup des succès de la Société ont été réalisés par ses diverses agences et commissions.
Un rêve ancien de coopération
L’idée d’une alliance universelle entre les peuples n’est pas nouvelle. Déjà après la Première Guerre mondiale, la Société des Nations (SDN) fut une tentative imparfaite, mais fondatrice, de coopération planétaire. Elle fut remplacée en 1945 par l’Organisation des Nations unies (ONU), mieux structurée et plus inclusive.
Mais dans l’univers de Star Trek, une vision plus avancée prend forme : celle d’une Fédération des planètes unies, un modèle futuriste de coopération non seulement entre États, mais aussi entre civilisations.
L’héritage de la SDN
La SDN fut créée en 1919 à l’issue de la Première Guerre mondiale, avec pour mission de garantir la paix et la sécurité collective. Malgré des avancées comme la Cour permanente de justice internationale, elle échoua à prévenir la montée du fascisme et la Seconde Guerre mondiale.
Néanmoins, son existence inspira la création de l’ONU, qui hérita de nombreuses structures
Sources principales utilisées
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Crise de Mandchourie / Rapport Lytton
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Lytton Commission, octobre 1932 : condamnation de l’occupation japonaise et retrait du Japon de la SDN WikipédiaWikipédiaThe Library of Congress.
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🕊️ L’ONU

Introduction et Histoire
II. L’Organisation des Nations Unies (1945) : structure, principes et avancées
La déception suscitée par l’échec de la SDN conduisit à la création d’une institution mondiale plus solide.
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En 1945, la Charte des Nations Unies établit un système plus robuste, avec :
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un Conseil de sécurité doté d’un pouvoir exécutoire,
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une Assemblée générale aux pouvoirs consultatifs,
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et des agences spécialisées (santé, culture, réfugiés, etc.).
Les premiers articles fixent des garde-fous essentiels :
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Article 1 : objectifs (paix, coopération, droits humains).
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Article 14 : possibilité pour l’Assemblée de recommander des mesures pacifiques.
Mais les limites persistent :
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Rwanda (1994) : absence d’intervention rapide malgré le génocide.
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Srebrenica (1995) : massacre sous la surveillance des Casques bleus.
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Blocage récurrent du Conseil à cause du droit de veto (P5).
Des propositions de réformes existent (élargissement du Conseil, limitation du veto), mais elles peinent à avancer.
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L’Organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale regroupant 193 États membres depuis le . Elle a été instituée le par la ratification de la Charte des Nations unies signée le par les représentants de 51 États. Elle remplace alors la Société des Nations.
Les objectifs premiers de l’organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale. Pour les accomplir, elle promeut la protection des droits de l’homme, fournit de l’aide humanitaire, le développement durable et la garantie du droit international et dispose de pouvoirs spécifiques tels que l’établissement de sanctions internationales et l’intervention militaire.
La Charte des Nations unies définit six organes principaux : l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de justice et le Secrétariat. Le système des Nations unies inclut plus largement des programmes, fonds, institutions spécialisées et apparentées.
Les six langues officielles de l’ONU sont l’anglais, l’arabe, l’espagnol, le français, le mandarin et le russe. Le Secrétariat des Nations unies ne reconnait que l’anglais et le français comme langue de travail, le Conseil économique et social des Nations unies reconnait l’anglais, l’espagnol et le français, et le reste des organes de l’ONU utilise les six langues officielles.
Depuis le , le secrétaire général des Nations unies, nommé par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité, est le Portugais António Guterres.
Le siège des Nations unies est situé à New York et bénéficie du régime d’extraterritorialité. Les 193 États membres y sont représentés par un ambassadeur permanent auprès de l’ONU.
Quatre objectifs
Alors que la Société des Nations n’était qu’un espace de dialogue où les diplomates pouvaient se rencontrer pour établir des consensus, l’ONU peut, avec le Conseil de sécurité, prendre des décisions concrètes. Celles-ci peuvent déboucher, par exemple, sur l’autorisation d’employer une force armée – les « Casques bleus » – pour maintenir ou rétablir la paix.
Selon l’article 1 de sa Charte, l’ONU s’efforce d’être un lieu où se construit un avenir meilleur pour tous les êtres humains, et ce à travers quatre objectifs24 :
- Maintenir la paix et la sécurité dans le monde25 ;
- Développer les relations amicales entre les nations ;
- Réaliser la coopération internationale sur tous les sujets où elle peut être utile et en encourageant le respect des droits de l’homme24 ;
- Être un centre où s’harmonisent les efforts des nations dans des objectifs communs24.
L’ONU n’est pas un gouvernement mondial et ne légifère donc pas. Cependant, ses résolutions donnent une légitimité aux interventions des États dans le cadre de leur mise en œuvre et sont de plus en plus appliquées dans le droit national et international. Toutes ces actions se pérennisent au travers de la signature de traités ou conventions internationales entre les nations.[incompréhensible]
Organisation et Organes principaux et institutions
L’Organisation des Nations unies comprend six organes principaux29 :
- L’Assemblée générale, où tous les États membres sont représentés et disposent d’une voix pour les recommandations qui sont portées au vote ; l’assemblée générale dispose de compétences très larges mais n’émet pas de décisions contraignantes pour les États ;
- Le Conseil de sécurité est plus spécialement chargé de traiter les menaces contre la paix, les ruptures de la paix ou les agressions ; il peut émettre des résolutions contraignantes pour les États ; ses pouvoirs sont définis dans le chapitre VII de la charte de l’ONU. La pratique lui permet de décider du lancement d’opérations de maintien de la paix avec le concours des États membres puisque l’ONU est dépourvue de moyens militaires propres. Le conseil de sécurité peut décider de sanctions contre un État ;
- Le Conseil économique et social qui aide à la promotion de la coopération économique et sociale et au développement ;
- Le Conseil de tutelle dont la fonction est tombée en désuétude depuis la fin de la décolonisation ;
- La Cour internationale de justice tranche les différends entre les États qui acceptent de recourir à sa juridiction ; elle peut également fournir des avis juridiques aux autres organes lorsqu’elle est saisie, ce qui arrive de plus en plus rarement. Elle siège à La Haye (Pays-Bas). Conformément à l’article 92[PDF] [archive] de la Charte des Nations unies, elle remplace la Cour permanente de justice internationale, dont elle utilise les jurisprudences ;
- Le Secrétariat qui assure la gestion quotidienne de l’organisation, y compris celle des quelque 9 000 fonctionnaires qui l’animent, et des représentants des Nations unies.
Le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) est placé sous l’égide de l’Assemblée générale et a un rôle consultatif concernant les questions de coopération économique et sociale internationales ; deux types de commissions : les Commissions techniques, comme la commission du développement durable ; les Commissions régionales, comme la CEE-ONU, (UNECE), qui participe à des travaux de standardisation comme les spécifications techniques sur le commerce électronique.
En plus de ces six organes principaux, l’ONU compte 15 agences spécialisées30.
- Banque mondiale
- Fonds international de développement agricole
- Fonds monétaire international
- Organisation de l’aviation civile internationale
- Organisation internationale du travail
- Organisation maritime internationale
- Organisation météorologique mondiale
- Organisation mondiale de la propriété intellectuelle
- Organisation mondiale de la santé
- Organisation mondiale du tourisme
- Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
- Organisation des Nations unies pour le développement industriel
- Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture
- Union internationale des télécommunications
- Union postale universelle
Enfin, elle compte 5 organisations apparentées30 :
- Agence internationale de l’énergie atomique
- Secrétariat de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
- Organisation pour l’interdiction des armes chimiques
- Organisation mondiale du commerce
- Organisation internationale pour les migrations
- Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires
L’ensemble forme le système des Nations unies.
Financement
Le financement de l’Organisation des Nations unies et de ses agences spécialisées est assuré par trois types d’instruments33 :
- le budget régulier alimenté par les contributions obligatoires des pays membres ;
- le budget des opérations de maintien de la paix, un compte à part lié à chaque opération impliquant des casques bleus ou effectuée sous mandat, alimenté par des contributions obligatoires mais avec un barème spécifique ;
- les fonds extra-budgétaires alimentés par des contributions volontaires de toute organisation, entreprise ou encore tout particulier. Il existe notamment une tradition américaine de fondations qui supportent l’activité des Nations unies. Le site du siège des Nations unies à New York, par exemple, est un don de la fondation John D. Rockefeller Jr., Ted Turner a fait un don de 1 milliard de dollars US en 1998 à une fondation[Laquelle ?] qui défend la cause des Nations unies, et a notamment assuré le paiement des arriérés du gouvernement américain.
Pour l’année 2023, l’Assemblée générale a approuvé le 31 décembre 2022 un budget s’élevant à 3,4 milliards de dollars. Elle a également confirmé le passage permanent à un exercice annuel34. À la demande des États-Unis, le niveau maximum de la plus grosse contribution a été fixé à 22 % (le seuil minimal est quant à lui 0,001 % du budget global)35. Tous les trois ans, le barème des contributions est révisé par l’Assemblée générale.
Depuis plusieurs années les Nations unies connaissent des problèmes financiers. Ils sont principalement dus aux arriérés de paiement des États membres parmi lesquels le plus grand débiteur est les États-Unis avec 61 % du total en 199936. Les contributions obligatoires ne sont pas toujours remplies à temps par les autres États membres. Seuls 31 États sur 192 l’ont fait en 37. L’ONU étant de plus en plus souvent engagée dans des opérations de maintien de la paix dans le monde (objectifs qui n’étaient pas formellement prévus dans sa Charte), cela a un impact important sur son budget en raison du coût élevé de ces interventions. Néanmoins il s’agit d’un budget séparé du budget ordinaire. Dans ce domaine également les États-Unis partagent 62 % de la dette avec un autre pays[Lequel ?]. Cet état de fait a été évoqué dans un bulletin de session du sénat belge en 199838 ainsi que dans la section « affaires étrangères » d’un projet de loi de finances du sénat français en 200139. De nombreux États souhaitent une réforme en profondeur des Nations unies
Siège
Le siège des Nations unies est à New York et bénéficie du régime d’extraterritorialité. C’est-à-dire que, par exemple, aucun membre de la sécurité américaine ne peut y entrer sans la permission du secrétaire général.
À la demande des parlementaires américains, il fut construit dans l’arrondissement de Manhattan à New York, au bord de l’East River, sur un terrain acquis grâce à une donation de John Davison Rockefeller Junior. Il a été inauguré le .
Cinq des six organes principaux de l’ONU sont situés à New York : seule la Cour internationale de justice (CIJ) siège à La Haye aux Pays-Bas. Il existe trois sièges subsidiaires des Nations unies à Genève (ouvert en 1946), Vienne (ouvert en 1980) et Nairobi (ouvert en 1996).
De nombreuses agences importantes des Nations unies ont leur siège à Genève, siège européen de l’ONU qui a hérité du siège de l’ancienne Société des Nations (SDN), où se déroulent toujours deux tiers des activités du système des Nations unies :
- Organisation mondiale de la santé (OMS) ;
- Organisation météorologique mondiale (OMM) ;
- Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) ;
- Organisation internationale du travail (OIT) ;
- Union internationale des télécommunications (UIT) ;
- Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ;
- Organisation internationale pour les migrations (OIM) ;
- Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) ;
- Centre du commerce international (CCI) ;
À Berne, en Suisse, se trouve l’Union postale universelle (UPU).
D’autres agences sont situées ailleurs dans le monde, dont :
- Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris ;
- Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne ;
- Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à Montréal ;
- Organisation pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et Programme alimentaire mondial (PAM) à Rome ;
- Organisation mondiale du tourisme (OMT) à Madrid ;
- Organisation maritime internationale (OMI) à Londres.
Analyses
Dans son ouvrage No Enchanted Palace. The End of Empire and the Ideological Origins of United Nations, l’historien anglais Mark Mazower soutient que les Nations unies, comme la Société des Nations avant elle, ne sont pas sorties d’une vision libérale immaculée des droits universels, mais sont plutôt une manifestation de « l’internationalisme impérial » de l’époque victorienne, une extension organisationnelle et idéologique de l’Empire britannique. Il prend pour exemples notamment Jan Smuts, l’homme politique sud-africain, qu’il décrit comme un partisan de la supériorité raciale blanche, et Sir Alfred Zimmern, la principale voix britannique de l’internationalisme libéral. Tous deux appartenaient à un groupe plus large d’élites qui tentaient de « consolider un ordre mondial libéral compatible avec l’empire et l’hégémonie anglo-américaine ». Selon Mazower, Smuts croyait que la ligue assurerait « le leadership blanc du monde », agirait comme un instrument pour une « mission civilisatrice mondiale » et soutiendrait le leadership impérial britannique41.
Néanmoins, le fait de s’appuyer sur d’anciennes figures de l’époque de la Société des Nations signifie, pour G. John Ikenberry, passer à côté de l’évolution de l’ONU alors que les rébellions coloniales des années 1950 et 1960 ont transformé l’Assemblée générale en la voix du « Sud global ». D’autres participants aux origines des Nations unies étaient mus par des buts différents, la Charte des Nations unies a finalement affirmé l’égalité raciale et des aspirations similaires ont été énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 194841.
Critiques
L’organisation s’est montrée largement impuissante lors de drames récents : échec de la prévention et de la protection en 1994 lors du terrible Génocide des Tutsis au Rwanda qui s’est soldé par 800 000 morts, incapacité également de prévenir et d’arrêter les conflits en ex-Yougoslavie de 1991 à 1995, en particulier d’assurer la protection des enclaves musulmanes de Bosnie-Herzégovine. Le Massacre de Srebrenica (), pour lequel la qualification de Génocide est en débat, s’est déroulé dans l’incapacité des 400 Casques bleus néerlandais d’intervenir.
Après l’invasion américaine de l’Irak, les demandes pour une réforme en profondeur de son fonctionnement deviennent de plus en plus pressantes, notamment les demandes concernant le fonctionnement du Conseil de sécurité avec l’arrivée de nouveaux membres permanents et l’extension de son domaine de compétence. Durant son mandat, le secrétaire général Kofi Annan a commandé de nombreuses études sur les voies à suivre pour réformer l’organisation. Mais, par manque de consensus au sein des membres permanents du Conseil de sécurité, elles sont restées lettre morte. Le , lors du sommet annuel auquel participèrent près de 175 chefs d’État et de gouvernement au siège à New York, des réformes mineures furent adoptées : la création d’une Commission de consolidation de la paix pour fournir un mécanisme aidant les pays en guerre à sortir d’un conflit, la création d’une responsabilité de protéger les populations contre les génocides, les crimes de guerre, les nettoyages ethniques et les crimes contre l’humanité, la création d’un Conseil des droits de l’homme des Nations unies en parallèle de la Commission des droits de l’homme des Nations unies (discréditée depuis longtemps par la présence en son sein de pays violant ces mêmes droits), (KOFI ANNAN PRÉSENTE AUX ÉTATS MEMBRES SON RAPPORT POUR UNE ORGANISATION DES NATIONS UNIES MIEUX STRUCTURÉE ET PLUS TRANSPARENTE) la dissolution du Conseil de tutelle des Nations unies (qui n’a cependant toujours pas eu lieu en 2020), une condamnation « claire et sans ambiguïté » du terrorisme et des engagements financiers42.
Le , le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a proposé, dans un rapport à l’Assemblée générale, aux États membres une vaste réforme de l’administration de l’ONU, attendue par les dirigeants mondiaux après que l’Organisation eut été secouée par une série de scandales. M. Annan a présenté une série de mesures allant de la délocalisation de certains services au renforcement du système de passation des marchés. Celui-ci a été ces dernières années mis à mal par le scandale du programme « pétrole contre nourriture » de l’ONU en Irak et lorsqu’une enquête interne a découvert des pratiques contestables dans le secteur du maintien de la paix, ayant occasionné des dizaines de millions de dollars de pertes pour l’Organisation.
Intitulé « Investir dans l’Organisation des Nations unies pour lui donner les moyens de sa vocation mondiale », ce rapport de 48 pages reconnaît l’inadaptation des structures administratives actuelles aux défis que l’ONU est censée relever chaque jour, 78 ans après sa création. Il souligne l’augmentation vertigineuse, depuis la fin de la guerre froide, des activités de terrain de l’ONU, notamment des opérations de maintien de la paix, qui représentent plus de 50 % des dépenses totales de l’ONU (en 2004-2005), soit presque de 10 milliards de dollars américains (près de trois fois le budget ordinaire)43, sans tenir compte des agences onusiennes (Unicef, PAM, PNUD…), qui ont leur propre budget. M. Annan propose de « refondre complètement l’ensemble du secrétariat, ses règles, sa structure, ses rouages, pour qu’il soit mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui » et de « remettre entièrement à neuf » l’ensemble de l’organisation.
En 2010, lorsqu’un séisme provoqua un désastre humanitaire à Haïti, l’ONU s’est montrée incapable de coordonner l’aide rapidement, c’est finalement l’armée américaine qui jouera un rôle clé. L’organisation internationale avait été dépassée à peine un mois auparavant lors de la Conférence de Copenhague sur les changements climatiques, les États-Unis et la Chine avaient alors conclu des accords seuls44.
L’ONU est très souvent critiquée pour son inaction, certains conflits se produisant sans aucune intervention de sa part. Dans une interview menée par ARTE, la journaliste Celhia de Lavarène, ancienne employée de l’organisation, dénonce les raisons de cet immobilisme, parmi lesquelles les nominations de personnes non compétentes et les copinages avec des pays enfreignant les droits de l’homme45.
D’après la spécialiste en relations internationales Anne-Cécile Robert, les principes fondateurs des Nations unies sont violés par des pays siégeant au conseil de sécurité de l’ONU, notamment dans les cas de la Yougoslavie, de l’Irak et de la Libye46.
Espionnage
En 2009, d’après des câbles émanant du département d’État révélés par Wikileaks, les États-Unis ont massivement collecté des informations relatives à des diplomates de l’ONU, en particulier nord-coréens, cubains et syriens : courriers électroniques, mots de passe Internet et intranet, numéros de cartes bancaires, numéros de cartes de fidélité de compagnies aériennes, plannings de travail, empreintes digitales, portraits, ADN, scanners de l’iris, etc47.
Hommages
Sept institutions des Nations unies et l’organisation elle-même ont reçu le prix Nobel de la paix, l’obtenant au total neuf fois : le HCNUR en 1954 et en 198148,49, l’Unicef en 196550, l’OIT en 196951, la Force de maintien de la paix en 198852, l’ONU elle-même et son secrétaire général Kofi Annan en 200153, l’AIEA en 200554, le GIEC en 200755, et le PAM en 202056. Kofi Annan et le personnel des Nations unies ont également reçu le prix Sakharov en 200357.
La Journée des Nations unies est célébrée par l’Assemblée générale chaque , jour anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations unies en 194558.
L’astéroïde (6000) United Nations est nommé d’après l’Organisation des Nations unies.
🕊️ L’ONU : puissance et blocages
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies (ONU) fut créée pour corriger les faiblesses de la SDN. Plus réaliste dans sa conception, elle donna un rôle prédominant aux vainqueurs du conflit, en leur accordant un droit de veto au sein du Conseil de sécurité. Les cinq membres permanents (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) peuvent ainsi bloquer toute décision contraignante.
Cette hiérarchie assumée entre nations donne à l’ONU une plus grande efficacité dans certaines situations, mais engendre aussi des blocages fréquents dès lors que les intérêts des grandes puissances divergent. Le rêve d’une paix universelle reste donc soumis aux jeux d’influence géopolitique.
1. Articles et analyses sur le droit de veto au Conseil de sécurité
- Chloé Maurel (historienne et spécialiste de l’ONU) critique le droit de veto comme un « privilège exorbitant » qui paralyse l’organisation. Elle défend son abolition dans plusieurs de ses travaux.
- Amnesty International a publié des rapports montrant comment les membres permanents du Conseil de sécurité ont utilisé leur droit de veto pour servir leurs propres intérêts géopolitiques au détriment de la protection des civils, notamment dans les conflits récents.
- Peter Nadin considère le droit de veto comme un anachronisme qui empêche une action internationale crédible face aux crises du 21e siècle.
2. Analyses sur le dysfonctionnement de l’ONU
- Des sources comme le site vie-publique.fr ou le Club des Juristes publient des analyses qui décrivent le fonctionnement de l’ONU comme inadapté aux enjeux géopolitiques actuels. Elles pointent notamment le manque de représentativité des cinq membres permanents du Conseil de sécurité.
- L’article « La guerre en Ukraine : un discrédit définitif pour l’ONU ? » de Jean-Marc Sorel (professeur à l’Université Paris 1) met en évidence l’impuissance de l’ONU face à l’invasion de l’Ukraine, illustrant comment les faiblesses juridiques et institutionnelles de l’organisation l’empêchent d’agir efficacement.
- Le site CIVICUS LENS a également publié des articles sur la guerre en Ukraine, soulignant que ce conflit a révélé les « plus grandes faiblesses des Nations unies » et a mis en lumière un sentiment d’abandon ressenti par de nombreuses populations.
Un modèle inspirant ?
C’est précisément en surmontant les échecs de notre époque que l’univers de Star Trek trace un avenir alternatif. Là où nos institutions vacillent, la Fédération s’affirme comme un modèle de civilisation unifiée. L’utopie trekkienne n’est pas née d’un miracle, mais du refus persistant de répéter les erreurs du passé.
Peut-on s’inspirer de cette utopie pour penser un nouveau multilatéralisme ? Face aux défis contemporains — écologiques, technologiques, éthiques —, le modèle de la Fédération invite à dépasser les égoïsmes nationaux au profit d’un bien commun universe
« L’avenir est ce que nous en faisons. »
Notes et références
- La Belgique, la Grèce, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, la Tchécoslovaquie, l’Union soviétique et la Yougoslavie.
- L’Australie, la Belgique, le Canada, la Chine, le Costa Rica, Cuba, les États-Unis, la Grèce, le Guatemala, Haïti, le Honduras, l’Inde, le Luxembourg, le Nicaragua, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Panama, les Pays-Bas, la Pologne, la République dominicaine, le Royaume-Uni, le Salvador, la Tchécoslovaquie, l’Union soviétique, l’Union sud-africaine et la Yougoslavie.
- Lors de la création de l’ONU, la Chine est encore gouvernée par la république de Chine. En 1949, la république populaire de Chine prend le contrôle de la majeure partie de la Chine, à l’exception de l’île de Taïwan, encore gouvernée par la « république de Chine ». Jusqu’en 1971, c’est le régime de Taïwan qui est reconnu comme gouvernement de la Chine par l’ONU, date à laquelle il est remplacé par le gouvernement de la république populaire de Chine (voir Taïwan#Place dans les instances internationales et résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations unies).
- La salle de 50 mètres de long sur 35 mètres de large et 23 mètres de haut, occupe les 1er, 2e et 3e niveaux du bâtiment. Elle peut accueillir 193 délégations, disposées par ordre alphabétique en anglais, après tirage au sort à chaque session pour placer le nom du pays à la première rangée des tables. Chaque délégation dispose de 6 sièges, 3 placés à la table avec pupitre et réservés aux représentants à part entière, et 3 placés en retrait et destinés à leurs suppléants. Au fond de la salle, devant un mur de marbre aux dalles veinées de gris, le podium en marbre vert d’Italie est occupé par le Président de l’Assemblée générale avec, à sa droite, le Secrétaire général de l’ONU, et, à sa gauche, le Secrétaire général adjoint chargé du Département de l’Assemblée générale et de la gestion des conférences. Sur le devant, une tribune permet aux orateurs d’énoncer leur discours devant la salle. Cf « Fiche d’information : HISTOIRE du SIEGE de l’ORGANISATION des NATIONS UNIES [archive] », sur un.org, .
- . Les îles Cook et Nioué ont en effet un statut juridique unique au monde, celui d’« États en auto-gouvernance » (self-governing state), librement associés à la Nouvelle-Zélande. Cette dernière n’y conserve qu’une seule fonction régalienne, à savoir la défense (mais pas la politique étrangère). Les îles Cook et Niue partagent également une citoyenneté commune avec l’ancienne puissance de tutelle ((en) Region : Cook Islands puts New Zealand citizenship first [archive], Pacific Magazine, ).
La transition de la SDN à la proto-fédération
Sur l’échec de la SDN et les blocages de l’ONU
La Société des Nations a échoué faute d’un véritable pouvoir coercitif pour faire respecter ses décisions.
L’ONU, de son côté, se heurte trop souvent aux blocages liés au droit de veto, qui paralyse son action dans les moments critiques.
Depuis toujours, le refus de mettre en place un système supranational incontestable a compromis la mission de ces organisations : contraindre les pays à préserver la paix.
À cela s’ajoute la présence de pays « dominants » qui, par leur influence disproportionnée, empêchent un respect et une adhésion pleins et entiers de la part des autres nations.
Pourquoi la SDN et l’ONU sont restées impuissantes
La SDN : Créée avec pour mission de maintenir la paix, elle n’avait aucun pouvoir coercitif. Face aux conflits, elle devait compter sur la bonne volonté des États, et ne disposait ni de forces armées ni de moyens de sanction réels. Cette absence de mécanismes contraignants a mené à l’échec : lorsque des intérêts majeurs étaient en jeu (ex. invasion de l’Éthiopie, remilitarisation de la Rhénanie), les États ont agi unilatéralement, démontrant les limites du consensus et de l’égalité « formelle » entre nations.
L’ONU : Le Conseil de sécurité accorde aux cinq membres permanents un droit de veto. Cette architecture limite l’action dès que l’un de ces pays oppose ses intérêts aux interventions collectives. De nombreux blocages et des inactions face à des crises humanitaires majeures (Rwanda, Bosnie, Syrie, Ukraine…) ont révélé le poids des rapports de force et l’impossibilité d’imposer la paix sans l’assentiment des puissances
Vers la solution : la Fédération
Seule la construction d’un Conseil global planétaire, où chaque peuple est reconnu à parfaite égalité, peut garantir une paix durable.
Une telle structure ne doit reposer ni sur la domination ni sur la peur, mais sur la confiance mutuelle et le respect des droits universels.
Cette vision rejoint l’idéal de la Fédération des Planètes Unies :
un organe central décisionnel, représentatif de toutes les cultures et nations, des lois communes fondées sur l’équité et la justice, et un objectif unique : assurer la paix et le bien-être de tous les peuples.
Comparaison
La différence fondamentale entre la Société des Nations, l’ONU et la Fédération des Planètes Unies réside dans leur structure et leur capacité d’action.
Cette comparaison met en évidence que, pour dépasser les limites des organisations actuelles, il faut oser aller vers une gouvernance mondiale plus équilibrée et véritablement démocratique.
Organisation | Points forts | Limites |
---|---|---|
SDN | Première tentative de coopération internationale organisée | Absence de pouvoir coercitif, incapacité à prévenir la Seconde Guerre mondiale |
ONU | Large représentativité mondiale, agences spécialisées efficaces | Droit de veto paralysant, influence excessive des grandes puissances |
Fédération des Planètes Unies(vision) | Égalité absolue entre membres, lois communes, force de maintien de la paix impartiale | Vision prospective, nécessite un changement profond de mentalités et d’institutions |
Conclusion
De la Société des Nations à l’ONU, l’humanité a tenté, par étapes, de construire un cadre pour préserver la paix.
Pourtant, ces structures, limitées par l’absence d’égalité réelle et par des blocages institutionnels, n’ont pas pu empêcher les conflits ni instaurer une confiance durable entre les nations.
L’idée d’une Fédération des Planètes Unies peut sembler utopique, mais elle offre un horizon clair :
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égalité parfaite entre tous les peuples,
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lois communes applicables à tous,
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mécanismes de décision sans domination,
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et un objectif universel : la paix et la prospérité partagée.
En s’inspirant de cet idéal, nous pouvons repenser nos institutions internationales pour les rendre enfin capables de répondre aux défis globaux de notre temps.
Sources principales utilisées
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ONU / Charte
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Signature de la Charte : 26 juin 1945, entrée en vigueur : 24 octobre 1945 ONUWikipédiaHISTORY CHANNEL ITALIA.
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Structure institutionnelle de l’ONU
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Organes principaux, fonctionnement du Conseil de sécurité, etc. National ArchivesWikipédia
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J’aimerais quitter maintenant le terrain des institutions réelles pour imaginer avec vous et vous proposer, à la lumière de la science-fiction, un modèle de coopération dépassant nos blocages actuels. Voici cette nouvel approche cette vision.
Voici un exemple concret qui’il n’y a pas si longtemps tout le monde prenait cette idée folle.
Donner à la nature une personnalité juridique pour la respecter sur l’ensemble du globe :
🌍 Cas emblématiques par continent
🌐 Amérique latine
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Équateur — Première Constitution au monde (2008) à reconnaître des droits à la nature (Pachamama). Jurisprudence :
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Rivière Vilcabamba (2011) : tribunal ordonne la réparation des dommages causés par une route.
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Forêt de Los Cedros (2021) : Cour constitutionnelle protège la forêt contre une concession minière.
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Colombie :
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Rivière Atrato (2016, Cour constitutionnelle T-622) : reconnue comme sujet de droits, avec gardiens communautaires.
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Amazonie (2018, Cour suprême) : aussi reconnue comme sujet de droits, obligeant l’État à protéger.
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🌐 Amérique du Nord
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Canada (Québec) : Rivière Magpie / Muteshekau-shipu (2021) : personnalité juridique avec 9 droits.
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États-Unis :
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Lac Érié (2019) : tentative de charte municipale (“Lake Erie Bill of Rights”), invalidée en 2020 mais marquante.
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Riz sauvage Manoomin (2021, tribu White Earth Ojibwe, Minnesota) : reconnu comme sujet de droits par le droit tribal.
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🌐 Europe
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Espagne (Murcie) : Mar Menor (lagune menacée par pollution agricole), loi 2022 lui accordant personnalité juridique (premier cas en Europe).
🌐 Asie
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Inde :
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Rivières Gange et Yamuna (2017, Haute Cour de l’Uttarakhand) reconnues comme personnes juridiques → décision suspendue ensuite par la Cour suprême.
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Bangladesh : Cour suprême (2019) reconnaît toutes les rivières du pays comme entités juridiques protégées.
🌐 Océanie
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Nouvelle-Zélande :
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Fleuve Whanganui (Te Awa Tupua) (2017).
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Parc/forêt de Te Urewera (2014).
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🌐 Afrique
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Ouganda : National Environment Act (2019) reconnaît les droits de la nature (premier cas en Afrique).
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Afrique du Sud : débats constitutionnels en cours, certaines jurisprudences invoquent les “droits de la nature”.
🌐 Amérique centrale / Caraïbes
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Panama : loi de 2022 reconnaissant la nature comme sujet de droits (droit à exister, persister et se régénérer).
📌 Points communs à retenir
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Universalité croissante : des Andes à l’Afrique, de l’Europe à l’Océanie, la reconnaissance des droits de la nature s’impose comme un modèle juridique transnational.
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Modèles variés mais convergents :
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Constitution (Équateur, Panama).
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Lois spécifiques (NZ, Espagne, Ouganda).
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Décisions judiciaires (Colombie, Inde, Bangladesh).
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Résolutions locales/communautaires (Canada, USA tribal).
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But partagé : garantir la survie des écosystèmes, et donc de l’ensemble des vies (y compris humaines).
Ceux-ci est la pierre fondatrice qui nous mènera à la prochaine futur étape.
Si on ne fait rien alors voilà à mon sens un scénario plus que probable :
Le scénario à la « Soleil Vert » est le plus réaliste, car il se fonde sur des crises environnementales que nous pouvons déjà observer aujourd’hui.
Un scénario de crise : de l’agonie de la Terre à la naissance d’une fédération
Le passage de l’ONU à une « Fédération des planètes unies » ne se fera pas par simple bonne volonté, mais par la force de la nécessité. L’article se projette dans un futur où la crise de la biodiversité, causée par la pollution et les produits chimiques, a atteint un point de non-retour.
Le déclin de la pollinisation :
Le premier domino à tomber serait la pollinisation. Les traitements chimiques et la pollution auraient décimé les populations d’insectes, ce qui entraînerait un effondrement des écosystèmes végétaux.
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Conséquence immédiate : Les récoltes s’effondrent, provoquant des famines mondiales sans précédent. Les gouvernements, autrefois divisés par des guerres de territoires ou d’idéologies, se retrouvent face à un ennemi commun : la survie de leur propre population.
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La guerre de l’eau : L’eau, « ressource de toutes les guerres », deviendrait une source de conflits encore plus violents. Dans ce scénario, la seule issue serait de mutualiser la recherche et les technologies pour dessaler l’eau de mer et la rendre potable. C’est là que la collaboration deviendrait obligatoire.
L’émergence d’une « Proto-Fédération » :
Face à l’imminence de la catastrophe, les nations comprendraient que la survie de l’humanité ne peut être assurée que par une coopération totale. Cette coopération prendrait la forme d’une « Proto-Fédération », une entité temporaire dont la mission serait de gérer la crise.
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Son mandat : Cette nouvelle organisation ne serait pas un simple organe consultatif, comme l’ONU, mais une force d’action dotée de pouvoirs contraignants. Son rôle serait de centraliser la recherche scientifique, de coordonner la production alimentaire et d’allouer les ressources de manière équitable, en faisant passer les intérêts de l’humanité avant ceux des nations.
La naissance de la FPU :
Une fois la crise surmontée, l’humanité serait transformée. Ayant agi comme une seule entité, elle réaliserait que la division est une faiblesse et que l’unité est la seule voie viable. La « Proto-Fédération » se transformerait alors en une « Fédération des planètes unies », incarnant les valeurs de justice, de paix, et d’exploration.
Ce scénario permet de justifier de manière rationnelle le passage de l’ONU, une organisation axée sur la souveraineté des nations, à la FPU, une organisation supra-nationale. Il offre un fondement réaliste à votre vision, renforçant l’idée que le modèle de Star Trek pourrait être une solution à nos plus grands défis !
🌍 🕊️ 🚀 La proto-fédération 🌍 🕊️ 🚀

2 versions de notre futur l’heure du choix est maintenant
Déroulement de la trame Star Trek
Premier contact avec vulcain :
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2063 : Premier Contact – Zefram Cochrane effectue le premier vol en distorsion avec le vaisseau Phoenix, attirant l’attention des Vulcains. Cela mène au premier contact officiel entre les humains et les Vulcains le 5 avril 20631.
- Conflits avec les Vulcains : Après le premier contact en 2063, les relations entre les humains et les Vulcains ont été tendues. Les Vulcains étaient réticents à partager leur technologie avancée, ce qui a conduit à des frictions et des désaccords.
2119 : Complexe Warp Five – Inauguration du complexe Warp Five, marquant une étape majeure dans le développement de la technologie de distorsion humaine1.
2151 : Lancement de l’Enterprise (NX-01) – Le premier vaisseau spatial de la Terre capable de distorsion 5, commandé par le capitaine Jonathan Archer, est lancé. Cela marque le début de nouvelles rencontres avec des espèces comme les Andoriens, posant les bases de la future Fédération1.
Conflits Andoriens-Vulcains : Les tensions entre les Andoriens et les Vulcains ont souvent impliqué les humains, surtout après le lancement de l’Enterprise (NX-01) en 2151. Ces conflits ont joué un rôle crucial dans la formation des alliances qui ont conduit à la création de la Fédération.
De 2151 à 2161 :
Dernière étape la proto -fédération où plutôt la République Fédérale des pa planètes unies qui est passé par les pays unies !
Ces événements ont été cruciaux pour la formation de la Fédération des Planètes Unies en 2161
Déroulement de la trame du postulat
3e Guerre mondiale : Hypothèse
La probabilité d’une Troisième Guerre mondiale est un sujet complexe et dépend de nombreux facteurs géopolitiques. En voici quelques points clés :
Tensions géopolitiques : Les conflits en Ukraine, au Moyen-Orient et les tensions entre grandes puissances comme les États-Unis, la Russie et la Chine augmentent les inquiétudes12.
Risque de conflits régionaux : Des conflits régionaux, comme ceux entre Israël et l’Iran, pourraient potentiellement s’étendre et impliquer d’autres nations12.
Avis des experts : Certains experts estiment que, bien que les tensions soient élevées, une guerre mondiale n’est pas imminente car les conflits actuels sont principalement régionaux et non interconnectés13.
Préparations militaires : Des exercices militaires importants et des préparations accrues par des alliances comme l’OTAN montrent une vigilance accrue, mais cela ne signifie pas nécessairement une guerre imminente4.
En résumé, bien que les tensions internationales soient élevées, la probabilité d’une Troisième Guerre mondiale reste incertaine et dépend de nombreux facteurs en constante évolution.
Sans la 3e Guerre mondiale !
Tout d’abord, c’est un choix allons choisir laisser la faire la 3è guerre mondiale ou non !
Toutes les énergies qui seront alors libre et pour façonner un nouvelle forme de responsabilité à défendre toutes les vies. Chaque vie chaque personnalité peut apporter sa contribution à ce respect en tant qu’humains, animaux et végétaux !
Ils nous faut reconnaitre par un statut juridique la personnalité de la nature en tant que tel . Cette personnalité pour les animaux et les végétaux ne nous permettant plus d’ignorer le droit à la pérennité absolu de toute espèces vivantes !
Allez plus loin
Après une guerre non mondiale mais presque généralisé la révolte et l’unification des peuple deviens un impératif pour la survie de l’humanité plusieurs courant de pensée apparaise et émerge petit à petit l’humanité se rend compte de l’importance de chaque être animal vivant et de son implication pour l’humain. L’eau la ressource de toutes les guerres va être sauvé par plusieurs facteurs la déselanisation d’un un premier temps et la transformations de l’air en eau mais pour cela enfore faut ‘il que l’air soit propre.
La quasi disparition de l’humanité à redonner la valeur à la vie humaine.

🌍 🕊️ 🚀 🖖 La fédération des planètes unies 🌍 🕊️ 🚀 🖖



Ses Valeurs
Coopération, Diversité, Exploration, Justice, Paix, Technologie
Quittons maintenant le terrain des institutions réelles pour explorer, grâce à la science-fiction, une utopie juridique et politique.
a) La Charte fédérale
La Charte de la Fédération compte 105 articles. Parmi les plus notables :
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Articles 1–5 : principes fondateurs (paix, égalité souveraine, règlement pacifique des conflits, non-ingérence).
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Article 14 : rôle consultatif de l’Assemblée suprême (recommandations pacifiques).
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Article 25 : obligation pour les membres d’appliquer les décisions du Conseil fédéral.
Ces garde-fous structurent un système plus contraignant que celui de l’ONU.
b) La Directive Première et le droit dans Star Trek
La Directive Première interdit toute ingérence dans le développement naturel d’une civilisation. C’est un principe absolu, mais comme l’a montré le juriste Fabrice Defferrard (Le droit selon Star Trek), il est sans cesse interprété, adapté aux circonstances, un peu comme une clause juridique soumise à l’interprétation d’un juge.
Defferrard souligne aussi que Star Trek met en scène de véritables cas de jurisprudence fictionnelle :
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la reconnaissance de la personnalité juridique de l’androïde Data,
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les dilemmes liés aux symbiotes Trill,
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ou encore les procès garantissant un traitement équitable.
Dans son autre ouvrage, Aux frontières de la science-fiction et du droit, il explique que la SF fonctionne comme un laboratoire juridique : elle révèle les failles de nos systèmes réels et imagine des alternatives plus robustes.
IV. Comparatif : ONU vs Fédération
Domaine | ONU réel | Fédération (Star Trek) |
---|---|---|
Principes fondateurs | Paix, droits humains, coopération | Paix, non-ingérence, égalité des mondes |
Assemblée | Recommandations (consultatif) | Recommandations limitées par le Conseil |
Pouvoir exécutif | Conseil de sécurité, veto (P5) | Conseil fédéral, décisions obligatoires pour tous |
Justice | CIJ, mais dépendante des États | Jurisprudence fictionnelle (Data, Directive Première) |
Dimension critique | Réformes lentes, blocages persistants | Utopie servant de miroir critique et d’inspiration |
Ce tableau montre que la Fédération est pensée comme une version plus intégrée et contraignante que l’ONU, mais qu’elle garde des garde-fous démocratiques.
Histoire introduction
Dans les années 2150, Thomas Vanderbilt servait en qualité de Secrétaire de la Défense de la Terre Unie dans le cabinet du Premier Ministre Nathan Samuels.
La Fédération des Planètes Unies dans l’univers de Star Trek a été fondée en 2161, après une série d’événements clés12. Voici un résumé des étapes principales qui ont conduit à sa création :
Conflit avec les Romuliens : En 2154, un conflit armé avec les Romuliens a poussé plusieurs espèces à se rapprocher pour assurer leur sécurité mutuelle2.
Coalition des Planètes : En 2155, les Humains, les Vulcains, les Tellarites et les Andoriens ont formé la “Coalition des Planètes” pour renforcer leurs liens et coopérer plus étroitement2.
La Fédération a été conçue comme une alliance défensive, mais elle est rapidement devenue un gouvernement interstellaire majeur, promouvant la paix, la justice et l’exploration spatiale12.
En 2155, il conseilla Samuels de mettre un terme à la construction de vaisseaux de classe NX et d’accroître la construction de vaisseaux de classe Daedalus. (Roman ENT: « Beneath the Raptor’s Wing« )
Signature de la Charte de la Fédération : En 2161, cette coalition a évolué pour devenir la Fédération des Planètes Unies, avec la signature de la charte à San Francisco sur Terre.
Le 11 octobre 2161, en qualité d’ambassadeur de la Terre, il fut l’un des cinq signataires de la Constitution de la Fédération, à San Francisco sur Terre. Lors de la conférence, il déclara « Nous entrons réellement dans une nouveau monde de paix, d’exploration et de sécurité avec l’établissement de la Fédération« . Lors de la première séance du Conseil de la Fédération le même jour, Vanderbilt fut nommé en qualité de premier Président de la Fédération. Une période de trois mois au moins était prévisible afin que la bureaucratie de la Fédération soit opérationnelle. (Ressources de production « It’s Federation Day!« )
Ces éléments proviennent de l’article « It’s Federation Day! » inclus dans l’Album de la famille Picard, conçu pour « Star Trek: Generations« , mais n’ont jamais été visibles à l’écran.
En 2162, le Président Vanderbilt souhaitait développer une politique visant à rallier de nouveaux alliés à la Fédération. Lorsque des craintes sur des effets secondaires du téléporteur furent considérées, il suspendit temporairement l’usage de ce dispositif sauf en cas d’urgences. Cependant, il regretta alors que la Fédération n’aurait ainsi aucune technologie à négocier avec d’autres planètes pour les inciter à intégrer la Fédération. (Roman ENT: « Rise of the Federation – A Choice of Futures« )
Au 24ème siècle, l’une des pièces du Palais de la Concorde (siège du gouvernement de la Fédération) portait son nom. (Roman « A Singular Destiny« )
Voici un article de Mémory alpha sur le déroulement et l’accomplissement de la Fédération
La Fédération des Planètes Unies dans Star Trek repose sur plusieurs valeurs fondamentales :
- Paix et Coopération : La Fédération cherche à maintenir la paix et à promouvoir la coopération entre les différentes espèces et civilisations.
- Exploration et Découverte : L’exploration de l’espace et la découverte de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations sont au cœur de la mission de la Fédération.
- Égalité et Justice : Tous les membres de la Fédération sont traités de manière égale, et la justice est un principe central.
- Liberté et Droits Individuels : La Fédération défend les libertés individuelles et les droits de chaque être vivant.
- Science et Technologie : L’avancement scientifique et technologique est encouragé pour améliorer la qualité de vie de tous les membres.
- Respect de la Diversité : La diversité culturelle et biologique est célébrée et respectée.
Ces valeurs permettent à la Fédération de fonctionner comme une alliance interstellaire harmonieuse et prospère.
📊 Comparaison : SDN, ONU, Fédération
Institution | Représentation | Rapport de force | Pouvoir réel | Résultat |
---|---|---|---|---|
SDN | Un pays = une voix | Non reconnu | Faible (pas de forces) | Paralysie totale |
ONU | 1 pays = 1 voix (AG) + P5 dominants | Reconnu (veto) | Moyen à fort | Efficace mais bloqué |
Fédération | Représentation interplanétaire équilibrée | Dépassé par l’éthique commune | Fort (défense, exploration) | Utopie dynamique |
La Fédération dépasse ces deux modèles : elle combine une représentation équitable, une gouvernance partagée et une véritable unité interplanétaire fondée sur l’éthique, la science et le dialogue. Ni soumise à la paralysie égalitariste de la SDN, ni dominée par des superpuissances comme l’ONU, elle incarne une forme de démocratie galactique mûre, qui reste à inventer sur Terre.
🚀 Star Trek, miroir d’un idéal planétaire
C’est précisément en surmontant les échecs de notre époque que l’univers de Star Trek trace un avenir alternatif. Là où nos institutions vacillent, la Fédération s’affirme comme un modèle de civilisation unifiée. L’utopie trekkienne n’est pas née d’un miracle, mais du refus persistant de répéter les erreurs du passé.
Dans la série, la Fédération des Planètes Unies est une alliance interstellaire fondée sur les principes de paix, d’exploration, de science et de diplomatie. Elle ne cherche pas à imposer un ordre unique, mais à permettre une coopération entre mondes libres, fondée sur des valeurs partagées.
« Nous ne travaillons pas pour l’argent. Nous travaillons pour nous améliorer et pour améliorer l’humanité tout entière. » — Jean-Luc Picard